Quelle organisation au sein de l’EPL ?
Deux fois dans l’année a lieu une commission viticole à laquelle participent le chef de culture et la formatrice ainsi que le DEA et des professionnels de la filière. Sont débattues les stratégies techniques mises en place, et les approches pédagogiques sont présentées.
Les conseils de la ferme Olivier de Serres et du CFPPA, trois fois par an, sont là pour présenter et valoriser le travail réalisé d’une part ; mais aussi pour présenter les projets pédagogiques à venir. La ferme Olivier de Serres est également inscrite dans le dispositif Ecophyto’TER depuis 2020.
Au sein du CFPPA, des réunions pédagogiques sont organisées tous les vendredis afin d’avoir un espace d’échange et de construction de séquences pédagogiques. Des collègues formateurs non intégrés au projet et qui sont en lien avec d’autres thématiques, participent et peuvent apporter un regard novateur.
Du côté des formateurs, Patrice met en place depuis longtemps cette séquence. Marion, apporte depuis 2015, le dimensionnement économique plus fin.
Les grandes étapes de l’action
L’objectif de départ est de rendre autonome les apprenants à l’utilisation et la gestion de produits phytosanitaires. En effet, ceux-ci sont généralement novices dans ce domaine : poser un calendrier avec une trame à suivre et à adapter pour une première année, leur permet d’avoir un ancrage auquel se raccrocher.
Les BPREA ont fait leur rentrée la première semaine de décembre par du stage et ont terminé le 8 juillet.
Un regroupement technique en viticulture a lieu les 15 derniers jours de février. Le module comptabilité-gestion a lieu courant avril.
- Durant le regroupement, Patrice réalise ses 4 séances de 4h (annexe 1) :
1. Observation du vignoble de la ferme en groupe afin de déceler des anomalies sur les ceps. Le formateur finalise la séance en présentant le site Ephytia afin d’infirmer ou confirmer les observations. Patrice y intègre le BSV grâce au site.
2 et 3. A partir du fichier Excel construit par le formateur (annexe 2), le groupe positionne les différentes et principales maladies de l’année précédente suivant les stades phénologiques du cépage choisi (annexe 3). Pour cela, il s’appuie sur le site PlantGrape.
4. Via le parcellaire étudié et les maladies identifiées, chacun construit le calendrier de suivi adapté. Le but est de limiter les impacts et d’optimiser ses choix (choix des cépages et des clones, prophylaxie et choix des produits phytosanitaires). Les stagiaires s’aident des sites web Ephy, Optidose et InfoClimat.