« Dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile ». La citation est de Jacques Chirac, elle a été reprise par Manon et Laureen (élèves en seconde productions agricole et SAPAT) afin de faire le bilan des journées d’éducation au développement durable. « Être dans l’action, s’engager pour le climat… la mobilisation des jeunes est importante. Les informer, les former par le biais du lycée est essentiel » introduit Elodie Brébant, enseignante en biologie-écologie et l’une des coordinatrices de ce module sur deux jours et demi, qui avait aussi pour principe de rendre les jeunes actifs. « On voulait faire un temps fort commun à plusieurs classes, montrer aux élèves que l’établissement se préoccupe du climat et qu’ils font partie de la solution » explique-t-elle.
Les journées de sensibilisation à la lutte contre le dérèglement climatique ont démarré par un photolangage, permettant aux participants de s'immerger dans la réalité des enjeux environnementaux et de partager leur vision de la situation actuelle. Cette technique d’animation permet de favoriser les échanges, d'exprimer les préoccupations de chacun et d’écouter une diversité de points de vue. « Cela a aussi révélé les inquiétudes des jeunes et une certaine conscience de la gravité de la situation » ajoute Elodie.
Puis, Météo France est intervenu en plénière pour dresser un constat sur l'état des connaissances en matière de climat actuel et futur en ex-région Champagne-Ardenne et montrer que tout le monde est concerné. Cette matinée a marqué le début d'un programme d'ateliers pour sensibiliser les élèves à la nécessité d'agir contre le dérèglement climatique. « L’idée était aussi de proposer un cadre propice à la compréhension des problèmes, au dépassement des idées reçues, à la réflexion commune sur les solutions et les engagements possibles dans leur vie citoyenne et de futur professionnel. Acteurs tout au long de cette démarche, les élèves s’approprient les concepts et ont plus de chance de s’y impliquer pleinement. », complète Pascaline Nobiron, enseignante en biologie-écologie, également impliquée dans la préparation.
Ces ateliers ont rassemblé des intervenants de différents domaines (conseiller de chambre d'agriculture, animateurs d'associations, scientifiques, agriculteurs, autres enseignants) pour partager leurs connaissances et leurs expériences sur les actions à mettre en place à l'échelle individuelle et collective. Les classes suivaient presque tous les ateliers sur les deux premiers jours mais dans un ordre différent.