Parmi les perspectives, la diversification végétale reste aussi une voie à expérimenter pour valoriser la commercialisation. Afin de développer la vente au détail en magasin, Francine envisage d’expérimenter sur une faible surface et selon leur potentiel local, le quinoa, le pois chiche ou les lentilles. Cette année, la culture d’épeautre devrait donner des résultats intéressants.
« L’utilisation pédagogique de la ferme est importante au Sollier avec des bacs pros y compris en SAPAT, en maintenance des matériels, des STAV (en agroforesterie), des BTSA ACSE, en TSMA et la présence d’enseignants en agronomie (2 sur le lycée et 2 sur le CFPPA-CFA), en agroéquipement (3 au CFA et un au lycée) en zootechnie (3) et en économie-gestion (2)» précise le directeur de l’EPLEFPA, Vincent Dufraisse lors de la restitution de cette visite qui lui a été présentée en fin de journée.
L’enseignant en agronomie, Ludovic Dubuisson, 1/3 temps et référent EPA de l’établissement, souhaite pouvoir impliquer notamment les étudiants BTSA ACSE sur les dynamiques de projets de la ferme et en particulier sur les expérimentations en matière de transitions agroécologiques afin que les étudiants puissent développer des compétences en matière d’aptitude à l’analyse de situations complexes, de changement et d’innovation ; une nouvelle manière de s’impliquer sur la ferme de l’établissement et de s’entraîner, s’exercer dans le but de se professionnaliser et se préparer aux évolutions des métiers.
En conclusion, l’adaptation du travail du sol aux conditions locales avec une évolution nécessaire du parc matériel, l’utilisation des ovins et l’appui pédagogique permettent d’envisager une sortie progressive puis définitive du glyphosate tout en développant une approche pragmatique et souple de l’agriculture de conservation des sols.