La Société du canal de Provence a tout d’abord présenté ses activités, bien au-delà de la simple « vente » d’eau à 2 millions d’habitants et à 6 000 exploitations agricoles : son activité de recherche-développement et d’ingénierie de projet, au national et à l’international, diffuse son savoir-faire sur l’eau potable, l’assainissement et l’irrigation agricole. Louise Peysson, responsable RH, a notamment pointé le besoin en recrutement de techniciens de projets, qui travaillent en binôme avec les ingénieurs.
Bernard Assenat, conseiller à la chambre d’agriculture du Gard, a pour sa part brossé la situation du département, avec 4 bassins-versants en Zones de répartitions des eaux (zones à risques de déficit quantitatifs) : Vidourle, Gardons, Cèze et Tave…. Et une irrigation agricole aujourd’hui très majoritairement réalisée en goutte à goutte, pour la viticulture, l’arboriculture et le maraichage. Avec 42 sites expérimentaux de parcelles équipées à ce jour en sondes tensiométriques, la chambre peut diffuser ses bulletins d’infos en fin de semaine pour que les agriculteurs puissent programmer leurs tours d’eau la semaine suivante :  en 2020, la chambre estime à  50% les économie d’eau qui ont pu être réalisées au niveau des parcelles. Le conseiller a évoqué ensuite la proposition originale d’une formation « certi-hydro », à destination des agriculteurs (la gestion économe de l’irrigation étant un critère rentrant en compte pour la certification HVE).
La société Dispro irrigation a ensuite présenté le matériel équipant les stations d’irrigation (programmateurs, pompes, capteurs, vannes maitresses, sondes) … et surtout rappelé la complexité, la technicité et donc l’intérêt du métier ! La parole a été donnée à Gabriel, un étudiant en BTSA GEMEAU par alternance, qui a brillamment exposé les techniques d’irrigation par goutte à goutte et par goutte à goutte enterré, technique en plein essor, plus efficiente mais engendrant plus de contraintes.