Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Certains objectifs mentionnés dans la candidature au Tiers-Temps Coop Inter ont été atteints, notamment la mise en place de stages à l’étranger et l’extension de ce dispositif à des classes qui n’étaient pas encore concernées. L’accueil a été plutôt favorable de la part des apprenants, et le nombre de candidats étant plus important que prévu, une opportunité de collaboration inter-centres en a découlé, du fait de la nécessité d’inclure des apprentis dans le public ciblé par le dispositif ProTandem pour les stages en Allemagne.

L’organisation de mobilités sortantes pour des membres du personnel de l’établissement est une nouveauté : trois bourses ont été obtenues, une mobilité à des fins de partage d’expérience vient d’être réalisée, les deux autres sont prévues pour le mois de janvier 2023. Cela dit, le retour d’expérience a déjà suscité de nouvelles candidatures pour les années à venir.

Des contacts ont été pris aux Canaries et avec les animateurs des réseaux Allemagne et Pays Anglophones pour trouver des établissements pour des appariements, mais n’ont pas encore été concrétisés.

Les stages à l’étranger pour les étudiants de BTS ont connu un recul, puisqu’ils ont perdu leur caractère obligatoire, pour respecter la Dotation Globale Horaire de l’établissement. Les deux   formations de BTS fonctionnaient auparavant indépendamment pour le MIL, alors qu’il s’agit de Tronc Commun. Cela dit, en cette fin d’année, nous envisageons un moyen de rendre de nouveau ces stages obligatoires, non seulement pour les étudiants de BTS ACSE, mais également pour les étudiants de BTS DATR.

Le projet de voyage d’étude à destination de techniciens agricoles et d’agriculteurs, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture est toujours à l’état de projet et devrait avoir lieu à l’automne 2023.

En effet, la pandémie mondiale du Covid-19 a lourdement impacté la mission de Coopération Internationale, rebutant d’une part les candidats pour les mobilités, induisant la réticence des parents d’élèves mineurs, ou bien encore annulant l’intérêt des potentiels maîtres de stage. Les heures de travail pour les recherches de lieux de stage, les prises de contact et les négociations ont donc été grandement démultipliées pour un résultat final nul lors des deux premières années de la crise sanitaire, ce qui est frustrant...

Cela dit, en cette fin d’année scolaire, j’ai pu constater un léger rebond de la motivation et des candidatures au départ. Il est souhaitable que cela se confirme…

En vue de la mise en place de stages à l’étranger et de mobilités sortantes pour les personnels, mon travail a consisté à chercher sur Internet, après avoir cerné les objectifs des candidats au départ et leur choix de destination, des lieux de stage potentiels, de prendre contact avec les éventuels maîtres de stage, puis de gérer les aspects administratifs, tels que la rédaction de la convention, les déclarations Erasmus… Ensuite, l’accompagnement personnalisé a été mis en place pour gérer les aspects logistiques (transport, logement, papiers administratifs).

Deux objectifs n’ont pas été atteints et aucun progrès ne peut malheureusement être constaté : la constitution d’un comité de pilotage sur la Coopération Internationale et l’établissement d’un catalogue de formations en lien avec des compétences particulières de certains membres de l’équipe éducative, ou alors en lien avec des expérimentations pratiquées sur l’exploitation du lycée.

Malgré des sollicitations et des relances, aucun candidat ne s’est présenté pour participer à un groupe de travail dans ce domaine. Le Tiers-Temps de décharge arrivant à son terme en cette fin d’année scolaire, je m’inquiète du sort de la mission dans le futur. Certes, je vais faire en sorte de poursuivre le travail entrepris, mais je ne pourrai pas fournir affecter autant de temps. Je crains que la non-reconnaissance de la Coopération Internationale, pourtant mission officielle de l’enseignement agricole, au niveau de la fiche de service des enseignants ne décourage les bonnes volontés.

Le catalogue de formations que nous envisagions pourrait permettre d’accueillir des candidats à des mobilités entrantes souhaitant se former sur le thème de ces formations. Comme notre établissement avait été sélectionné pour l’expérimentation tout numérique, certains collègues avaient développé des compétences spécifiques. Par ailleurs, l’exploitation du lycée est le siège d’expérimentations et d’innovations, il nous paraissait opportun de les partager. 

Des éléments non prévus ont été réalisés, comme l’intégration de notre établissement dans le consortium Aurasmus (mise en place de stages pour des Bac Pro pour la première fois cette année), la participation à des réunions et formations avec le Conseil Départemental de l’Allier, ou bien l’Agence du Service Civique International (déclarations d’intention de participer à de telles actions après la fin de leurs études pour plusieurs étudiants).

Cela dit, il reste encore du travail à accomplir !

Validé le 07/06/22 par LUC CHAMPIN