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Logo du ministère en charge de l'agriculture et de l'alimentation

Animation et développement
des territoires
de l'enseignement agricole

Actions prévues réalisées ou en cours

Organismes de formation Québecois:

CEGEP Montmorency: projet de co-diplomation BTSA / DEC aménagement paysager

CEGEP Saint Félicien: Décision d'un objectif commun du MIL BTS et du module de développement durable 

Artisans du paysage: protocole pour envoi de stagiaires dès mai 2022 

Décision d'organisation de l'école d'été de l'agriculture urbaine à Grenoble en mai 2022 

Rencontre avec les élus de Grenoble, par visio avec le directeur du laboratoire d'agriculture urbaine (validation de la thématique), l'Association Française de l'Agriculture Urbaine Professionnelle, les universités Grenobloises, le CEGEP de Victoriaville,les associations locales (sous-thématiques journalières)

Jumelage entre la ville de Saint-Simier et la ville de Saint Félicien

Poursuite des mobilités à l'étranger

 

Actions non prévues réalisées
Actions restant à réaliser

Rédaction des séquences DEC/BTSA paysage et des accords interinstitutionnels pour co-diplomation

Ecriture d'un module commun en lien avec le territoire: forêt pour le Quebec, montagnes pour Saint-Ismier

Echanges d'étudiants et personnels

Premiers stages professionnels, nouvelles entreprises partenaires

Paysagistes locaux

Ecole d'été agriculture urbaine:

Lieux des ateliers pratiques, intervenants des séminaires et tables rondes

Mise en place de la logistique locale, nationale et internationale

Actions de communication

Intégration des étudiants dans l'organisation et la gestion.

Exploitation

Mise en place d'une étude comparative sur les modes d'aménagements paysagers et la palette végétale agro-écologiques dans un plan d’aménagement paysager territorial 

Mobilités hors Europe dans le cadre d' Erasmus +

 

Contexte

Origine du projet:

Poursuites d'études de nos apprenants au Québec depuis plusieurs années

Demande d'anciens élèves paysagistes au Quebec pour recruter des jeunes issus des lycées agricoles

Associations locales nombreuses sur la thématique de la transition écologique et de l'agriculture urbaine en particulier dans le bassin et parmi nos partenaires 

Projet d'établissement: EPA2 et internationalisation 

Echelles mobilisées:

Le projet se déclinera à l'échelle des territoires locaux, nationaux et internationaux, de leurs institutions et associations et permettra d'en voir les évolutions et les transformations sociales et professionnelles. 

Les différentes étapes seront validées dans le temps selon un rythme adapté aux dates des évènements prévus et aux contraintes linstitutionnelles.

 

Diversité des acteurs/parties prenantes

Ecole d'été

La diversité des points de vue des acteurs est grande puisque les origines sont très diverses; les associations locales n'ont pas les mêmes objectifs que les élus ou les universitaires. L'objectif est donc bien de confronter les idées et d'en montrer la diversité.

Dans le cadre de l'agriculture urbaine et de ses définitions les sous thématiques jounalières seront élaborées pour en montrer toutes les facettes. Chaque organisme proposera un atelier ou une table ronde qui sera alidé collectivement.

Le travail se fait principalement en visio et un objectif est donné pour la rencontre suivante.

Les formations:

actuellement travail en visio et échange de mails mais des rencontres en présentiel vont être nécessaires pour la rédaction des objectifs. Nécessité de respecter les caractéristiques territoriales propres à chacun.

Un document synthétique sert de base à chaque rencontre ou visio et des compte-rendus sont aussi systématiquement réalisés suivis de modifications ou d'apports de chacun.

Impacts sur le territoire

Ecole d'été:

ce sont surtout des attendus à ce niveau du projet: 

travail commun d'acteurs très différents sur une thématique commune. Les associations attendent une vraie intégration de l'agriculture urbaine dans la politique de la ville, ce qui sera une des thématiques abordées sur la première journée. La nécessité d'ouvrir des formations spécifiques est un des axes et l'exemple des formations canadiennes peut permettre une collaboration et une évolution sur le territoire.

Les dfficultés rencontrées sont d'ordre organisationnel du fait de la crise sanitaire et de l'impossibilité de se rencontrer en présentiel.

Pour les formations l'impact se situe plus sur les jeunes des territoires qui montrent un intérêt grandissant pour l'international tant au niveau des stages que de la possibilité d'embauche. Les effets attendus sont une adaptation des pratiques sur leur territoire à partir des savoirs, savoir-faires et savoir-êtres acquis pendant leur expérience.

Fonctionnement

Des COPILS sont formés au sein de l'établissement sur les différentes thématiques avec la participation de membres de chacun des centres.

Un COPIL formé des membres de direction, la référente coopération internationale et porteuse du projet tiers temps et d'un membre de chacune des organisations gère le projet dans sa globalité. Des COPILS plus spécifiques sont formés en fonction des sous thématiques. A ce niveau du projet ils sont en cours de mise en place et seront associés des membres des équipes de formateurs ou enseignants. 

L'organisation associera les services de l'EPL, des membres du personnel ainsi que des élèves et étudiants 

Sur les formations, co diplomation et MIL les formateurs et enseignants sont associés: aujourd'hui un groupe de travail de 8 personnes, en plus des membres du COPIL, est identifié. Un collectif Quebecois est aussi mis en place dans chacun des organismes partenaires .

Une visio par mois est organisée, des échanges de documents par mails.

 

Cohérence et gouvernance des collectifs

Les collectifs sont très diversifiés puisque tous les partenaires sont représentés à un niveau ou à un autre. L'équipe de direction de l'EPL, modulée en fonction de la thématique, et la référente coopération internationale forment un socle commun et participent aux différents autres copils.

Jusqu'à présent les propositions résultent de discussions et d'échanges et les prises de décision se font dans les différents groupes de travail et sont validées par le COPIL . La décision finale est présentée dans les instances pour validation finale.

Le projet et ses avancées sont présentés dans toutes les instances de l'EPL: Conseil d'administration, Conseil intérieur, Conseil de Centre et Conseil d'exploitation.

Les visées en termes d’apprentissages (pour les membres du/des collectif-s)

Le projet mobilise différents acteurs territoriaux et de se rassembler autour de thématiques communes et de leurs enjeux. Il facilite la connaissance des acteurs entre eux: 15 associations, 4 organismes de formation, des communes, un laboratoire quebecois et deux universités françaises, des professionnels du paysage. Il induit une reflexion sur les politiques des villes, sur les pratiques dans les territoires et la création d'un réseau voire d'un COPIL pérenne au niveau national.

Une organisation parfois complexe est nécessaire pour créer les groupes de travail en fonction des compétences et des objectifs de chacun du fait du nombre de partenaires.

Les formations et les stages professionnels des apprenants seront pérennes.

La formation de collectifs d'enseignants/formateurs est freinée par le manque de moyens pour dégager du temps aux personnels concernés qui s'investissent en plus de leur temps de travail. L'implication forte de l'équipe de direction facilite la mise en place du projet.

Nature des savoirs en jeu

Les savoirs en jeu sont pleinement en cohérence avec le projet d'établissement,EPA2 et les acteurs du projet.

Une sensibilisation très forte sera apportée par l'organisation de l'évènement sur l'agriculture urbaine et se conjuguera avec des savoirs nouveaux tant pour les partenaires que pour les personnels et apprenants. La thématique sous entend par elle même la nécessité de savoirs et de raisonnement, d'autant plus quand on la raisonne en lien avec une politique de ville. Elle conjugue des savoirs techniques, sociaux, culturels et politiques.

Les publics visés très différents nécessiteront un apport de savoirs et d'informations.

Pour les formations, un co-diplôme adapté aux territoires va permettre aux enseignants /formateurs de diversifier leurs enseignements et d'acquérir des nouvelles pratiques professionnelles et pédagogiques. Les apprenants vont acquérir de nouvelles connaissances et une capacité d'adaptation professionnelle à des contraintes territoriales.

Implication des apprenants

Les apprenants vont être mobilisés dès la rentrée prochaine.

Ils vont pouvoir s'investir dans différents domaines: gestion d'un projet, actions de communication, présentation d'atelier pratiques, travail commun avec les homologues québecois, création de fiches.

Ces actions seront réalisées en interne et pour l'extérieur. Les apprenants pourront travailler en collaboration avec une association pour mettre en place un atelier de pratique sur la thématique de l'agriculture urbaine ou une thématique en lien avec la transition écologique et permettre à des citoyens d'acquérir des connaissances académiques et pratiques. 

Pour les formations en paysage et milieux naturels ils pourront suivre des cours quebecois à distance pour les milieux naturels (MIL), aller étudier sur place pour le paysage et réaliser leur stage professionnel.

Une préparation au départ et une mutualisation de l'expérience seront mises en place au sein de l'EPL et au delà.

Questionnement du niveau de durabilité (développement durable, transitions agro-écologiques ) des actions/pratiques

Le dispositif tiers temps présenté est tourné vers la transition écologique et cette dimension se retrouvera dans le plupart des phases du projet comme montré précédemment, que ce soit en agriculture, dans le paysage ou les milieux naturels. Au cours de la mise en place des objectifs communs de formation une attention particulière sera portées à cette dimension.

La collaboration avec le CEGEP de Victoriaville, spécialisé dans l'agriculture urbaine et la nature comestible, AUlab de Montréal, le CEGEP de Saint Félicien et ses formations sur les milieux naturels et le développement durable vont apporter une nouvelle dimension dans nos formations.

 

Stimulation/renforcement des pratiques enseignantes « innovantes »

Les enseignants et formateurs sont et seront impliqués dans la rédaction des objectifs de formation, l'organisation de l'école d'été et la mise en place des stages professionnels et des séquences d'enseignement. Le projet concerne aussi bien les apprenants du lycée que les apprentis. Le travail se fera en groupes de compétences et va initier une réfexion sur les pratiques du fait de la grande différence entre les territoires concernés et de la nécessité de s'adapter en partie aux objectifs des organismes de part et d'autre. 

Un travail par groupe sera organisé sur la définition des objectifs de formation et la rédaction du référentiel de certains modules. Nous espérons que l'amélioration de la situation sanitaire permettra les déplacements pour pouvoir travailler ensemble en présentiel, condition nécessaire pour atteindre les objectifs. Certains pourront aussi bénéficier d'une période de formation au sein de l'entreprise de paysage au Quebec.

Une partie du projet repose sur des échanges de personnels. Les échanges sont facilités par l'adhésion fortes des personnes impliquées mais freinés par le manque d'heures fléchées .

Productions d’enseignables (savoirs et situations pédagogiques transférables)

Les modules et séquences, les grilles, les outils d'analyse seront réalisés dans la suite du projet.

pour le projet ?

L'AFAUP (Association Française Agriculture Urbaine Professionnelle) souhaite que l'évènment école d'été de l'agriculture urbaine soit organisé tous les ans en France et donc constituer un COPIL pérenne. Il s'agira donc de voir comment les acteurs du projet peuvent s'investir à ce niveau.

Les modules de formations mis en place et la collaboration avec les professionnels ont vocation à être pérénisées.

La création d'une formation dédiée à l'agriculture urbaine est envisagée au CFPPA.

pour le porteur ?

Travailler sur la coopération internationale a ralenti un peu le déroulement du projet :les visites chez les partenaires ou leur accueil n'ont pas pu se faire comme prévu en raison de la crise sanitaire.Les objectifs à atteindre comme la co-diplomation par exemple nécessitent de pouvoir travailler avec les partenaires autour d'une table. Il sera donc possible qu'une prolongation d'un an soit nécessaire.

pour l’établissement et le territoire ?

L'établissement conforte par ce projet ses différentes dimensions :

- acteur central au sein du territoire sur les thématiques en lien avec la transition écologique, l'environnement et le paysage

- des partenariats divers et riches

- une implication dans toutes les missions de l'enseignement agricole

- des formations innovantes et internationales

- une capacité à s'adapter aux enjeux sociaux et environnementaux actuels

- une ouverture à l'international forte et en constante évolution

En termes de types de communication et valorisation du projet

La situation sanitaire a fortement impacté les débuts du projet empêchant par exemple le déplacement prévu au Qébec en début d'année, le déroulement a donc été retardé.

La communication et la valorisation du projet se sont faites dans les instances  et aurpès de l'ensemble des partenaires par des visios ou des montages envoyés par mail ou diffusé lors des visios.

Des actions de communiation à plus grande échelle auront ieu dès le début de l'année prochaine en particulier avec la ville de Grenoble: en effet le projet va entrer dans le cadre Grenoble Capitale Verte 2022 et pourra bénéficier du service commmunication dédié à cet évéènement en plus de la communication interne

Annexe n°1
Annexe n°2
Annexe n°3
Annexe n°4
Annexe n°5
En termes des critères d’évaluation initiaux

Le critère d'évaluation repose pour cette première année sur le nombre de partenaires fédérés et la mobilisation du personnel de l'établissement. Nous avons bien tous les acteurs que nous avions envisagés qui sont représentés.

La participation aux visio a été importante et efficace.

En termes de contenus produits (ex. résultats d’expérimentation, programme de séminaire, etc.)

Les contenus vont prendre forme sur les deux années à venir: programme définitif de l'évènement école d'été en septembre/octobre 2021, modules rédigés année 2022/2023

Annexe n°1
Annexe n°2
Annexe n°3
Annexe n°4
Annexe n°5

Résumé

Résumé grand public

Notre projet répond à deux enjeux actuels que sont la coopération internationale et la transition agroécologique,  qu’il conjuque comme sujet de recherche et d'étude dans les secteurs du paysage et de l’horticulture avec pour but de réunir des acteurs locaux nationaux et internationaux autour de la thématique de l’agriculture urbaine, de mettre en place un co-diplôme franco-québecois en aménagements paysagers, de développer une séquence de formation commune aux deux pays sur le développement durable adapté aux spécificités des territoires, de développer des échanges de pratiques professionnelles et pédagogiques, de prendre part à des expérimentations et de favoriser l'insertion professionnelle des apprenants au Québec et en Europe.

Il propose la mise en place d'une étude comparative qui interrogera les modes d'aménagements paysagers et la palette végétale agro-écologiques dans un plan d’aménagement paysager territorial en prenant en compte les contraintes agro biologiques et les caractéristiques propres de chaque territoire étudié, l'utilisation du génie végétal, le climat, les études des variétés endogènes et anciennes...

Ce partenariat permettra aussi d'identifier les influences culturelles et sociales éventuelles dans un tel projet et autour de ces thématiques.

 

Les objectifs se déclinent selon deux axes

1. Sur le plan de la formation

  • Coopération avec les centres de formation québecois impliqués dans les thématiques de l’agriculture urbaine, de l’horticulture et du paysage : CEGEPs de Saint Félicien, de Montmorency et e Victoriaville
  • Mise en place d’un co-diplôme en aménagements paysagers BTSA et DEC
  • Ecriture d’un objectif commun entre le MIL des BTSA et le module développement durable développé par le CEGEP de Saint Félicien en s’appuyant sur les spécificités des territoires
  • Echanges de techniques professionnelles et pédagogiques
  • Mise en place de stages professionnels pour les apprenants dans une entreprise paysagiste québecoise
  • appréhender l’agriculture urbaine comme un outil de l'aménagement du territoire mais aussi comme une action possible pour inventer et donner les orientations des lieux de vie de demain 
  • favoriser l'insertion professionnelle des apprenants

2. Sur le plan de la coopération et de l’innovation

  • Organisation d’une école d’été de l’agriculture urbaine en partenariat avec la ville de Grenoble dans le cadre de Grenoble Capitale verte Européenne, Aulab (laboratoire d’agriculture urbaine de Montréal), les universités IUGA et pharmacie de Grenoble, l’ AFAUP (Association Française d’Agriculture Urbaine Professionnelle), la communauté d’agglomération La Métro et le Grésivaudan et une quinzaine d’associatiions locales.
  • Poursuivre la mise en place de mobilités apprenants et personnels qui vont croissantes d'année en année en élargissant à des mobilités hors Europe
  • intégrer ces mobilités dans le cadre de partenariats forts dans des travaux de recherche et d’innovation sur les nouveaux défis des territoires (développement durable, préservation des paysages, liens renforcés avec la nature, biodiversité...)
  • Etre reconnu comme un établissement fortement ancré dans la coopération internationale ayant de solides compétences dans les différentes facettes du paysage et de l’innovation pédagogique.

3. perspectives

  • Développer des partenariats stratégiques à long terme en lien avec nos formations et l'évolution de la recherche.
  • Etre un acteur bien identifié dans le cadre des projets et des partenariats mis en place
  • Renforcer la dynamique inter-centres de l'établissement autour de partenariats stratégiques et de projets structurants
  • Développer une démarche d'ouverture à l'international forte et pérenne avec une diversité de partenaires professionnels et institutionnels autour de projets innovants.
  • Permettre aux publics apprenants de partir et découvrir des pratiques différentes dans le cadre de leurs formations et des échanges de pratiques pour les équipes et les professionnels
  • Diversifier les parcours professionnels des apprenants et les valoriser au sein de l'établissement et à l'extérieur
  • Permettre aux étudiants d’effectuer des semestres d’études à l’étranger, ce qui favorisera aussi un recrutement de qualité

Nous voulons au terme de ce projet être en capacité de mutualiser les savoirs et les compétences avec les professionnels exerçant sur le territoire, favoriser l'employabilité de nos apprenants sur le territoire et à l'international et, via les mobilités, leur apporter autonomie, ouverture sociale et culturelle

Les échanges de pratiques professionnelles et pédagogiques avec nos partenaires vont nous permettre d'intégrer dans nos formations des modules plus spécifiquement liés aux thématiques précédemment citées, de créer des fromations ouvelles et innovantes, de développer les formations existantes sur ces thèmes, de développer l'exploitation de l'établissement et de consolider le travail en pluridisciplinarité entre les différents centres de l'EPLEFPA.

Validation par le chef d'établissement