« Même si le maïs est la plante – tropicale - qui sort le plus de matière sèche à l’hectare, ceux qui peuvent faire 15 t/ha sans arroser, qu’ils continuent, mais nous ça nous coûte trop ! » s’exclame Serge. Avec les changements d’itinéraires, le constat est là aussi sur le plan économique : avec un rendement de 8.800 litres de lait par vache et par an en moyenne, l’exploitation maintient quasiment son chiffre d ‘affaire de vente (180.000 euros en 2015, 175.000 euros en 2018) tout en baissant drastiquement ses achats d’aliments (de 90.000 à 36.000 euros). La marge brute est passée en quelques années de -70 à +28 euros/100 litres de lait. La preuve par les chiffres d’une bonne santé retrouvée…