Cette seconde année de projet d'animation du territoire a permis :
- d'avancer sur le développement des ateliers de productions de champignons et celui d'aquaponie : des espaces dédiés pour chacun d'eux sont en cours d'aménagement sur le site de l'exploitation agricole de l'établissement,
- de renforcer les partenariats initiés ou en voie de développement ; le jardin de Maé, les “champs du Them” et la ferme du ruisseau, la ferme pédagogique du fort Lachaux à Grand Charmont sont d'autant de producteurs intéressés par nos propositions de développement de production mycicole ou autre production indoor. Le concours actif de la coopérative d'entrepreneurs Coopilote ainsi que le soutien des communes est essentiel pour ancrer ces partenariats territorialement, accompagner les jeunes entrepreneurs en assurant un appui juridique, administratif et économique.
- Même si un frein sécuritaire a ralenti la mise en place de la champignonnière du fort des basses perches, le projet n'est pas abandonné et nous espérons qu'il pourra voir le jour à l'automne 2024.
- Ces partenariats permettent d'envisager une forme d'atelier mycicole sur l'exploitation agricole : la production de mycélium et l'essai sur substrats diversifiés.
- Si les opportunités ne sont pas encore réelles sur le Territoire de Belfort, la possibilité qui nous est offerte de participer au projet de dépollution des sols industriels avec le laboratoire de chrono environnement de l'université de Franche-Comté par le biais de la production des plants de végétaux de phytoremédiation. (notamment alliaire et crambe). A moyen ou long terme, on pourrait envisager l'installation de modèles agricoles sur les sites dépollués, voire en cours de dépollution. La dimension européenne à laquelle se rattache ce projet est, de plus , un atout pour l'établissement, tant en terme d'image que de mise en place de nouveaux partenariats. Cela laisse envisager la possibilité de développer des modules de formation spécifiques aux nouvelles compétences requises tant en terme de phytomanagement qu'en modèle d'agriculture urbaine ou périurbaine.
- Les actions éducatives menées la première année ont été reconduites, avec les premières STAV pour la culture in vitro de mycélium de pleurotes et réfléchir sur l'aménagement de la salle dédiée à l'atelier de production de mycélium. D'autre part, la promotion des pratiques agroécologiques, au travers de la plus-value des labels, a été réalisée à la journée régionale EPA2 grâce à l'investissement des éco délégués de première et terminale STAV.
- De même, des séances d'initiation à la phytoremédiation ont été menées avec les terminales STAV et les BTSA1AP. Ces derniers ont également réfléchi sur la place du végétal en ville en envisageant l'agriculture urbaine comme ilots de fraicheur.
- Une journée thématique, avec l'animation de deux ateliers d'initiation à la production de champignons a permis de toucher des personnels de l'établissement, des personnes extérieures ou des porteurs de projets.
- Enfin, une part non négligeable du temps a été de trouver des partenaires potentiels mais aussi des sources de financements possibles. L'automne 2024 devrait voir la concrétisation des partenariats et la mise en route effective des ateliers sur l'exploitation.